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 Un driver ou jockey n'est pas autorisé à monter en courses s'il présente une alcoolémie supérieure à 0,50 g par litre de sang ou concentration alcoolique dans l'air expiré supérieure à 0,25 mg par litre d'air expiré.
ARTICLE 77 BIS DU CODE DES COURSES AU TROT
Contrôle des médications des personnes désignées pour monter
Toute personne montant dans une course publique doit se tenir informée des conséquences des thérapeutiques qui lui sont appliquées et s'engage à se soumettre, par des prélèvements biologiques, à la recherche de toute substance prohibée, de ses métabolites caractéristiques, de leurs isomères, d'un indicateur scientifique prouvant l'administration d'une substance prohibée, ou à la recherche d'un traitement interdit, tel que défini dans l'article 4 de l'annexe II du présent Code.
La liste des substances prohibées est publiée à l'article 3 de l'annexe II du présent Code.
Les commissaires de la SECF ou les commissaires des courses peuvent faire procéder par le médecin de service, avant ou après la course, à l'examen de toute personne montant au cours de la réunion et notamment faire effectuer et analyser des prélèvements biologiques sur ses tissus, fluides corporels ou excrétions dans les conditions prévues par un règlement particulier établi par les commissaires de la SECF et publié en annexe du présent code.
La personne désignée pour se soumettre à un prélèvement biologique, est tenue de se présenter au médecin de service après avoir signé l'imprimé de reconnaissance de notification par lequel elle a été informée qu'elle devait subir ce prélèvement biologique.
Lorsque le médecin de service n'a pu obtenir le prélèvement demandé ou un prélèvement en quantité suffisante, il doit notifier à l'intéressé de devoir se présenter le lendemain de la course chez un médecin désigné à cet effet pour qu'il soit procédé à un nouveau prélèvement. Si la personne ne se soumet pas convenablement à cette obligation, elle peut être sanctionnée d'une interdiction de monter par les commissaires de la SECF.
Lorsque la ou les analyses du prélèvement biologique révèlent la présence d'une substance prohibée ou d'un ou plusieurs métabolites caractéristiques ou de leurs isomères, ou la présence d'un indicateur scientifique prouvant l'administration d'une substance prohibée ou révèle un taux d'hématocrite supérieur à cinquante pour cent, le dossier de l'intéressé est examiné par la commission médicale. Après examen du dossier et des explications éventuellement fournies par le jockey, la commission médicale transmet ses conclusions aux commissaires de la SECF.
A réception de cette notification, le jockey dispose d'un délai de huit jours pour fournir ses explications à la commission médicale composée de trois médecins figurant sur la liste publiée au bulletin de la SECF et pour éventuellement demander à ladite commission qu'il soit procédé à une analyse de contrôle du prélèvement biologique, dans un laboratoire différent figurant sur la liste publiée au bulletin de la SECF.
Si l'intéressé ne demande pas d'analyse de contrôle dans le délai fixé ci-dessus ou si l'analyse de contrôle confirme la présence de la substance prohibée, ou la présence de l'indicateur scientifique prouvant son administration ou révèle un taux d'hématocrite supérieur à cinquante pour cent, le dossier de l'intéressé est examiné par la commission médicale. Après examen du dossier et des explications éventuellement fournies par le jockey, la commission médicale transmet ses conclusions aux commissaires de la SECF.
S'il s'agit d'une substance prohibée figurant sur la liste publiée au paragraphe I de l'article 3 de l'annexe II, l'intéressé peut se voir appliquer par les commissaires de la SECF les sanctions prévues par les dispositions de l'article 34 du paragraphe IV du présent code.
S'il s'agit d'une autre substance prohibée figurant sur la liste publiée au paragraphe II de l'article 3 de l'annexe II ou si le taux d'hématocrite est supérieur à cinquante pour cent, la commission médicale pourra mentionner dans ses conclusions transmises aux commissaires de la SECF, que l'intéressé pour être jugé apte à remonter en course, devra, conformément aux dispositions de l'article 32 du paragraphe I du présent code, subir une nouvelle visite médicale devant un médecin agréé et effectuer à ses frais, dans un laboratoire agréé par la SECF, un prélèvement biologique dont le résultat de l'analyse devra être jugé satisfaisant par la commission médicale.
L'obligation de subir une nouvelle visite médicale dans les conditions ci-dessus est également applicable à la personne dont l'analyse du prélèvement biologique révèle la présence d'une substance prohibée figurant sur la liste publiée au paragraphe I de l'article 3 de l'annexe II ou révèle la présence d'un indicateur scientifique prouvant l'administration d'une telle substance prohibée.
Aucune personne titulaire d'une autorisation de monter ne doit introduire dans les installations qui lui sont réservées sur l'hippodrome une substance appartenant à la liste des substances prohibées par les dispositions du code de la santé publique relatives à l'usage des stupéfiants, à celles des anorexigènes ou des diurétiques (annexe II), une seringue, une aiguille hypodermique ou tout autre moyen d'administrer une telle substance.
Toute personne qui enfreint les dispositions de l'alinéa précédent ou qui refuse de se soumettre aux investigations ordonnées par les commissaires des courses, tendant à vérifier qu'elle ne possède pas de substance ou de matériel prohibés ou qui refuse de se soumettre aux prélèvements prescrits, peut se voir appliquer par les commissaires de la SECF les sanctions prévues par les dispositions de l'article 34 du paragraphe IV du présent Code.
La personne qui ne signe pas les pièces attestant des conditions matérielles dans lesquelles ont été effectués les prélèvements est reconnue avoir accepté la régularité des opérations de prélèvements.
Toute personne convaincue de complicité dans une infraction aux dispositions du présent paragraphe est passible de l'une des sanctions prévues par le présent code.
Liste des substances prohibées dans les prélèvements biologiques effectués sur les personnes montant dans une course publique :
I. Substances prohibées pouvant entraîner une décision disciplinaire :
Substances classées comme stupéfiants par l'Arrêté Ministériel du 22 février 1990 publié au Journal Officiel du 7 juin 1990, complété par les Arrêtés du 16 juin 1998 publié au JO du 7 août 1998 et du 28 avril 1999 publié au JO du 5 mai 1999, et toutes substances apparentées.
Auxquelles s'ajoutent les substances suivantes :
-  Adrafinil
-  Buprénorphine
-  Butorphanol
-  Dézocine
-  Diamorphine
-  Ethoheptazine
-  Ketamine
-  Modafinil
-  Nalbuphine
-  Tramadol
-  Nabilone
-  Nefopam
-  Médicaments contenant de l'opium
-  Toutes substances classées comme amphétaminiques et anorexigènes
-  Produits masquants
-  Diurétiques
-  Alcoolémie supérieure à 0,50 g par litre de sang ou concentration alcoolique dans
   l'air expiré supérieure à 0,25 mg par litre d'air expiré.

II. Substances prohibées n'entraînant pas automatiquement de décision disciplinaire mais pouvant nécessiter un nouveau contrôle médical avant que l'intéressé ne soit autorisé à remonter en course :
1. Classe des stimulants et toutes substances apparentées :
- Bromantan
- Caféine (une concentration dans l'urine à 12 microgrammes par millilitre sera considérée comme un résultat positif)
- Ephédrines (Pour la cathine, une concentration à 5 microgrammes par millilitre sera
    considérée comme un résultat positif. Pour l'éphédrine et la méthyléphédrine, une
    concentration à 10 microgrammes par millilitre sera considérée comme un résultat
    positif. Pour la phénylpropanolamine et la pseudoéphédrine, une concentration à 25
    microgrammes par millilitre sera considérée comme un résultat positif. Si plus d'une
    de ces substances est présente, les quantités devront être additionnées, et si la
    somme dépasse 10 microgrammes par millilitre, l'échantillon sera considéré comme
    positif)
- Heptaminol
- Strychnine
- Les Béta-2-agonistes (par exemple : Clenbutérol, Fénotérol, Salbutamol,
  Salmétérol, Terbutaline, etc...)
2.  Psychotropes, anti-dépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, hypnotiques, anti-
     épileptiques.
3.  Substances hormonales et leurs homologues synthétiques.
4.  Bêtabloquants (par exemple: Acébutolol, alprénolol, aténolol, labétalol,
     métoprolol, nadolol, oxprénolol, propranolol, sotalol... et substances apparentées).
5.  Corticoïdes.
6.  Anesthésiques locaux.
7.  Laxatifs, accélérateurs de transit intestinal, et Orlistat.
8.  Myorelaxants.
9.  Substances : Créatine, Pentoxyfilline, Piracetam.
10 Phéniramine.
11 Diphenhydramine.

Un article du 4 octobre 2012 signé par M. François Hallopé sur www.turfcom.info, nous informe de la guérison de Jean-Michel Bazire.
"Ce jeudi matin, Jean-Michel Bazire a passé un scanner/IRM à Paris. Le professionnel pousse un grand "ouf" de soulagement.Ce jeudi 4 octobre était une date très importante pour Jean-Michel Bazire qui passait un examen approfondi -et qu'il redoutait- dans une clinique parisienne, deux mois et demi après son accident vasculaire cérébral, survenu à Enghien mi-juillet. Selon les investigations menées et de l'avis de son neuro-chirurgien, le professionnel est non seulement en voie de guérison, mais peut reprendre son activité. La crainte d'une tumeur cérébrale, qui aurait été à l'origine de son accident,  est en effet totalement écartée.

Jean-Michel Bazire a quitté d'ailleurs, vendredi dernier, le centre de rééducation de la Chataigneraie où il passait ses semaines de rééducation, tout en pouvant rentrer chez lui -à Solesmes-, le weekend. Après avoir passé  ces derniers  jours de vacances dans le midi, il était rentré sur Paris en ce milieu de semaine, en vue de cet examen. "JMB" espère bien reprendre progressivement ses activités professionnelles, désormais. S'étant déjà remis au sulky ces derniers temps, Jean-Michel s'est donné pour objectif d'effectuer son retour à la compétition pour le meeting d'hiver, et pourquoi pas avant, si tout continue à aller dans le bon sens, comme c'est le cas actuellement."
par François Hallopé.

Jean-Michel Bazire hospitalisé :
Quelques minutes après l'arrivée du Prix de Bruxelles à Enghien, épreuve dans laquelle JMB a pris la troisième place au sulky de sa pensionnaire, Quoumba de Guez, dimanche 15 juillet 2012, le multiple Sulky d'Or a été victime d'un malaise.
Pris en charge dans un premier temps par l'unité médicale de l'hippodrome d'Enghien puis transporté aux alentours de 17h00 vers les Urgences de l'Hôpital de Pontoise (95), Jean-Michel Bazire a passé toute une batterie d'examens dans la soirée, sans qu'aucun diagnostic n'ait été établi. Conscient mais éprouvant visiblement des difficultés pour s'exprimer et bouger une partie de ses membres, et notamment son bras et sa main gauche, JMB aurait été victime, selon la radio RTL, d'une rupture d'anevrisme.